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Uxmal

Mexique : 2 semaines au Yucatan


Le Yucatan rime souvent avec plages paradisiaques et complexes hôteliers démesurés mais il serait dommage de rester sur ce cliché ! La péninsule réserve bien d’autres curiosités. Des ruines mayas mythiques aux cenotes d’un bleu unique en passant par les superbes villes coloniales toutes en couleurs, ce voyage réserve son lot de surprises !

Itinéraire : boucle à travers les 3 Etats de la péninsule du Yucatan

Cet itinéraire de deux semaines permet de découvrir les 3 Etats qui composent la péninsule, à savoir, le Quintana Roo, le Yucatan ainsi que Campeche. Selon moi, l’idéal est de garder la côte de la mer des Caraïbes pour la fin du séjour.

Holbox – J1 & J2 – Yucatan

Les vols internationaux arrivent à Cancun. Je propose ensuite de partir directement pour Chiquila, située à moins de 2 heures de voiture. C’est dans cette ville qu’il faudra laisser sa voiture pour prendre le bateau et atteindre la paradisiaque Holbox !

Idyllique mais touristique

Cette île est une vraie bouffée d’oxygène, les seuls véhicules y circulant étant des voiturettes de golf et des vélos ! Le tourisme s’est bien développé sur l’île où il n’y a pas de mal à trouver hôtel ou restaurant. Ces derniers sont en revanche bien plus chers que dans le reste de la péninsule. Un conseil : récupérer de l’argent liquide avant d’arriver sur l’île où les rares ATM ont beaucoup de mal à fonctionner.

Balade en vélo jusqu’à Punta Coco

Parmi les activités phares de l’île, on retrouve le vélo ! On trouve sans problème de nombreux loueurs (à l’heure, à la demi journée ou même à la journée) notamment aux abords des plages. Une fois sur votre bicyclette, il ne vous reste plus qu’à atteindre l’une des plages les plus originales : Punta Coco.

Il faut compter un quart d’heure pour rejoindre cette plage connue pour ses hamacs situés dans l’eau. Plusieurs chemins permettent de s’y rendre, l’occasion peut-être de croiser des tortues ou les 1ers iguanes de ce voyage !

Ek-Balam et Valladolid – J3 – Yucatan

Il est désormais temps de quitter Holbox pour rejoindre la zone entourant la ville de Valladolid. A proximité de cette ville, les ruines Mayas d’Ek-Balam permettent un 1er aperçu de l’architecture précolombienne.

Ek-Balam

Ruines Mayas et cenote

Le site d’Ek-Balam est situé à une trentaine de minutes en voiture du centre de Valladolid. Son attrait repose essentiellement sur ses nombreuses ruines dont sa fameuse acropole, haute de 31 mètres et depuis laquelle la vue est impressionnante.

Vue Ek-Balam

Sur le même site, à seulement 2 kilomètres ombragés faisables à pied se situe le cenote Xcanche. Curiosité spécifique à cette partie du Mexique, les cenotes sont des réserves d’eau naturelles situées en pleine jungle. Les eaux turquoises et la beauté du contraste avec les racines typiques du Yucatan rendent ces bassins naturels particulièrement photogéniques. En l’occurrence, celui de Xcanche vaut le détour ! Après un passage obligé par la douche afin de préserver le lieu, on rejoint le bassin par un escalier en bois raide descendant à plusieurs mètres de profondeur. Pour les plus aventuriers, une descente en rappel ou une tyrolienne sont disponibles !

Valladolid la coloniale

Valladolid est malheureusement souvent délaissée par les touristes trop pressés de découvrir Chichen Itza depuis Cancun. Pourtant, cette petite ville provinciale a de quoi ravir pour une étape au Yucatán. Ses rues colorées, ses boutiques et restaurants articulées autour de son Zocalo ou encore son couvent méritent une visite. Belle découverte de cette ville et j’ai été agréablement surpris par la générosité des habitants et la quiétude du lieu. Une balade très sympa à travers une rue colorée permet de rejoindre le couvent San Bernardino depuis le Zocalo. Côté gastronomie, je me suis régalé de spécialités locales copieuses chez Las Campanas que je recommande vivement !

Sur la route de Merida, l’immanquable Chichén Itza – J4

A une quarantaine de kilomètres de route de Valladolid se trouve l’une des 7 nouvelles merveilles du Monde, j’ai nommé Chichén Itza !

Pyramide et pelota

Le site est immense et malgré l’afflux touristique, en s’y rendant relativement tôt, on arrive à éviter la foule. Il reste intéressant de se référer à un guide afin de déceler tous les secrets du lieu. Les principales attractions résident en la mythique pyramide de Kukulcan ou encore le plus grand terrain de juego de pelota impressionnant par sa taille et ses gradins bien conservés. Bien d’autres surprises permettent d’enrichir la visite comme le cenote Sagrado ainsi que les temples et vestiges du lieu.

Juego de Pelota

Izamal, la ville jaune

Le périple continue vers l’Ouest de la péninsule en direction de Merida. La ville d’Izamal est située à environ 1 heure de Chichen Itza. Un vrai bonus qui coupe parfaitement la route.

Izamal

Les façades de couleur jaune donnent un aspect unique à cette ville coloniale. On peut s’y balader pour rejoindre le couvent San Antonio de Padua, réputé pour son atrium imposant. Izamal s’est construit autour de nombreuses structures mayas dont on peut apercevoir quelques vestiges. Il est possible de rejoindre l’une des plus grandes pyramides de la péninsule, aujourd’hui couverte par la végétation : Kinich Kakmo.

Merida, capitale du Yucatan – J5

Il serait regrettable de ne pas visiter la capitale de l’état du Yucatan lors d’un voyage dans la région. Effectivement, malgré le monde et un flux continu de trafic, certaines bulles d’air permettent d’en profiter pleinement.

Merida

Promenade du Zocalo à la plaza Santa Lucia

La Plaza de la Independencia ou Zocalo est un bon endroit pour débuter une balade à travers Merida. Face à cette place s’étend la cathédrale à l’intérieur sobre et étonnant (la 1ère à être achevée sur le continent). Toujours au niveau de la place centrale, ne pas rater l’intérieur du Palacio de Gobierno et ses peintures murales. Prendre ensuite la Calle 60 en direction de la Plaza Santa Lucia.

Mérida

Il faut prendre le temps de flâner dans cette rue agréable qui borde places et jardins parfois dotés de musiciens. De nombreuses boutiques et restaurants s’y trouvent jusqu’autour de la Plaza Santa Lucia où je ne peux que conseiller une pause chocolatée au niveau de Ki Xocolatl ! En revenant au niveau du Zocalo, la boutique d’artisanat local Casa de las Artesanias propose de nombreux articles de qualité.

Découverte du marché

Côté artisanat, une autre adresse est intéressante, celle du Mercado Municipal Lucas de Galvez où hamacs et panamas vous attendent. On atteint ce marché depuis la place centrale en prenant le Pasaje de la Revolucion puis en s’orientant quelques rues plus au Sud. Vrai bric à brac, on passe dans ce marché couvert par des ruelles à travers différentes parties qui nous font découvrir les produits locaux. C’est un mélange de couleurs et d’odeurs qui s’offre au visiteur dans la partie alimentaire et qui vaut le détour !

Mercado Mérida

Entre Uxmal et Cenotes – J6 – Yucatan

La prochaine étape du voyage, Uxmal, est située plus au Sud, à quelques kilomètres de l’Etat de Campeche. En chemin, c’est l’occasion de découvrir quelques cenotes bien cachés.

Cenote

Cenotes aux eaux turquoises

Parmi les cenotes sur la route, ceux de X Batun/Dzombakal sont pour moi les plus sympathiques. En effet, commencer par Dzombakal qui est tout petit mais avec une eau quasi transparente permettant d’observer quelques poissons-chat. Ensuite, découvrir X’Batun, sa douche traditionnel, ses nénuphars et évidemment son eau turquoise. Le mieux est de visiter ces cenotes en semaine pour y avoir un accès privilégié.

Le site archéologique grandiose d’Uxmal

A moins d’1 heure au Sud se trouve le site d’Uxmal, réputé mais attirant moins de foule que Chichen Itza. Le site est vaste et permet d’admirer des pyramides arrondies, des terrains de Pelota ou encore des temples bien conservés. Il y en a facilement pour 1h30 à 2h de visite au niveau de ce site peuplé de nombreux iguanes.

Uxmal

Il est temps de passer à l’Etat de Campeche et dans la ville du même nom située à 2h de route au Sud d’Uxmal.

Campeche la colorée – J7 – Yucatan

Plus à l’écart des circuits touristiques, cette ville a su garder son charme de ville coloniale et surtout des couleurs chaudes et accueillantes.

Campeche

Du Malecon au centre historique

Le mieux pour découvrir la capitale de l’Etat est d’emprunter la balade des remparts ou circuit des bastions. Le bastion San Pedro et son musée d’artisanat, le Zocalo et ses musiciens en soirée face à la cathédrale ou encore certaines maisons coloniales (Mansion Carvajal, Casa de Artesanias Tukulna, Casa del Teniente de Rey, …) valent le coup d’oeil. Il est indispensable d’aller flâner au niveau de la Calle 59 et je recommande l’adresse Chocol’Ha et ses tamales uniques. La Calle 59 coupe la ville en 2 et permet d’accéder au Malecon, l’occasion de découvrir le golfe du Mexique.

Malecon

A la frontière du Guatemala, dans la jungle de Calakmul – J8 & J9

Une fois Campeche découverte, direction le Sud Est de l’Etat afin d’explorer la réserve naturelle de Calakmul. Attention, la route est longue, il est plus prudent de faire le plein d’essence avant de s’aventurer sur la 186. Pour information, la dernière station disponible se situe à Escarcega.

Calakmul

Balamku, « temple du Jaguar »

Il serait dommage de passer si proche de ce site archéologique sans le visiter. Peu fréquenté, il permet pourtant d’apercevoir une frise de 17 mètres de long découverte relativement récemment, en 1990. On distingue plusieurs animaux sur cette frise dont des serpents et jaguars, ces derniers ayant donnés leur nom au lieu.

Nuées de chauve-souris

Attention, spectacle unique garanti ! Chaque soir, à heure fixe (~17h l’été) des millions de chauve-souris s’envolent depuis une grotte située à quelques km de la route de Calakmul. Pour assister à ce show, rendez-vous au niveau du km 106, après un panneau « attention, chauve-souris », sur la gauche en allant vers Xpujil. Il y a de quoi se garer et un sentier qui permet de rejoindre la grotte après quelques minutes de marche.

Bat Cave

Calakmul, c’est l’aventure !

La 1ère aventure consiste à rejoindre le site archéologique ! En effet, il faut compter environ 1h30 via une petite route contenant quelques trous depuis la 186. Un conseil : partir tôt afin de croiser des animaux sur la route. Ensuite, plusieurs tracés permettent de découvrir le lieu en fonction du temps et des monuments que l’on souhaite voir. Le site est très vaste et peu touristique, il n’est pas rare de se retrouver quasi seul sur certaines zones ou pyramides. Niché au creux de la jungle à quelques kilomètre de la cité voisine guatémaltèque Tikal, de nombreux animaux sauvages peuplent le lieu. Cette visite est un réel coup de cœur et un très beau souvenir de ce voyage, que je ne peux que conseiller aux amateurs de sites mayas et aux aventuriers prêts à s’enfoncer dans la jungle de la réserve de Calakmul.

Escale zen à Bacalar – J10 – Yucatan

Après une journée dans la Jungle, la tentation est forte de retrouver des eaux turquoises. Bacalar est idéalement située pour cela, à moins de 2 heures de route de Xpujil dans l’état du Quintana Roo.

Cenote + ville agréable + lagune = vacances

La lagune est le point d’attrait principal, son eau turquoise et translucide, chaude avec peu de profondeur appelle à la baignade. Plusieurs spots permettent d’y accéder via des pilotis. Outre la nage, canoë ou voile peuvent être loués pour en profiter pleinement. Si les cenotes vous manquent, à 3km de Bacalar se situe le Cenote Azul, petit lac circulaire qui promet également un bon moment mais ne pas s’attendre à un cenote sauvage bordé de lianes. Quant à la ville, elle regorge de petits restaurants, boutiques et bars profitant de l’essor du tourisme dans cette partie du Mexique. Ne pas hésiter à visiter le Zocalo en soirée afin de déguster une marquesita, petite crêpe typique de la région à déguster salée ou sucrée (ou les 2 ! Le mélange nutella/fromage étant le plus couru!)

La réserve de Sian Ka’an – J11 – Yucatan

A un peu plus de 2 heures de route de Bacalar se situent les ruines de Muyil qui constituent un bon moyen d’entrer dans la réserve de Sian Ka’an, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Sian Ka'an

Accès sympathique par Muyil

Débuter par le site de Muyil permet de découvrir pour moins de 2€ par personne de nouvelles ruines mayas en pleine jungle. De plus, un chemin bien sympathique, fait de petites plateformes en bois, est accessible derrière « El Castillo » et permet de rejoindre la lagune. En chemin, un observatoire permet même d’avoir une vue panoramique sur cette dernière. Une fois à l’embarcadère, partir en bateau sur les lagunes pour vivre une super expérience ! Pour 2h de balade, compter 700 pesos.

Lagune

Baignade dans la lagune

En effet, la balade en bateau vaut déjà le coup, on parcourt une 1ère lagune à l’eau transparent pour atteindre une petite rivière large comme le bateau. S’en suit la traversée d’une seconde lagune, encore plus vaste avant d’atteindre un point où les bateaux ne passent plus. C’est alors à la nage qu’il faut continuer dans cette eau limpide et chaude, un super moment que je recommande vivement. La descente à la nage dure environ 30 minutes mais le fait de se laisser bercer par le courant avec son gilet de sauvetage permet d’en profiter un maximum.

Du côté de Tulum – J12 – Yucatan

On retrouve à Tulum beaucoup plus de touristes mais aussi parmi les plus belles plages de la région qui sont nombreuses et permettent d’en profiter sans pour autant avoir une foule autour de soi.

Les ruines

La spécificité majeure de ce site comparé à ceux visités le reste du séjour est sa localisation. En effet, le temple est situé en bord de mer et une plage est même disponible pour les visiteurs. Depuis, le haut de la falaise, les ruines de Tulum semblent dominer la mer, tel un phare.

Tulum

Coba

Tulum propose deux principaux attraits, ses plages et ses ruines archéologiques. Il existe cependant quelques excursions possibles depuis Tulum. Le site de Coba, par exemple (40 minutes de Tulum) vous réserve de nouvelles ruines mayas avec notamment l’ascension possible d’une pyramide de 42 mètres de haut.

Coba

Plages et détente entre Akumal et Playa del Carmen – J13 – Yucatan

Dos Ojos

A environ 1 heure de route de Coba, ne pas manquer le cenote Dos Ojos qui fait partie d’un grand parc regroupant plusieurs cenotes et grottes. Le site est bien aménagé et contient toutes les commodités (restaurant, …). Cet ensemble de cenotes est également célèbre pour ses plongées qui permettront aux plus aventureux de les découvrir de l’intérieur !

Akumal

A quelques kilomètre du cenote Dos Ojos se trouve la ville d’Akumal, connue pour ses tortues. En effet, il est possible à la bonne saison de se baigner avec les tortues au niveau des plages autour d’Akumal sur lesquelles différentes espèces de tortues viennent dans le but de pondre leurs œufs. Outre les tortues, l’eau est cristalline à ce niveau et permet d’observer poissons, coquillages ou autres oiseaux spécifiques de la région.

Playa del Carmen

Bordée par une longue plage de sable blanc, le cœur de la ville est animé. Lieu idéal pour remplir ses bagages parmi les nombreuses boutiques de souvenirs. Restaurants, bars et boutiques sont surtout situés au niveau du parque Los Fundadores et la Quinta Avenida.

Repos tout inclus aux portes de Cancun – J14 – Yucatan

Bien que peu attiré par les énormes complexes hôteliers environnant Cancun, j’ai voulu en faire l’expérience en fin de séjour avec pour but principal de me ressourcer avant le retour en France. On retrouve ces monuments hôteliers tout le long de la côte, les plus renommés étant regroupés sur une fine langue de terre appelée Zona Hotelera. Les prix sont parfois aberrants comparés aux autres parties du Mexique, la clientèle aisée américaine ayant l’habitude d’y séjourner. Cependant, il est possible d’avoir des offres pour certains de ces hôtels All Inclusive situés entre Puerto Morelos et Cancun. Le touriste qui vient seulement chercher soleil, plages et soirées arrosées sera dans ces complexes sera comme un poisson dans l’eau !

Ainsi s’achève ce voyage de deux semaines dans la péninsule du Yucatán ! De ses imposantes pyramides Mayas à ses plages paradisiaques en passant par ses villes coloniales pleines de vie et de couleurs, cette destination vous réserve de superbes souvenirs !

Bali rizières

Les rizières de Bali à vélo

Bali est l’une des destinations phares des touristes du monde entier. Cette île d’Indonésie est réputée pour ses plages, ses vagues et constitue bien souvent le premier contact avec la culture indonésienne. De plus, elle regorge également de paysages à couper le souffle.

Direction Jatiluwih

De nombreux lieux sur l’île permettent de découvrir la culture de riz en terrasses typique de l’Asie du Sud Est. Ces sites se retrouvent surtout au centre de l’île, il faut donc s’éloigner des côtes pour les rejoindre. Ubud est un bon point de chute au centre de l’île afin de découvrir ces rizières.

Ubud rizières

Même si la ville d’Ubud et ses rizières aux alentours valent le coup d’œil, celles de Jatiluwih nous intéressent ici. Elle ne sont pas inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco pour rien, le panorama qu’elles offrent est impressionnant. Le site étant touristique, mon conseil pour le découvrir au mieux est de louer un vélo ! L’expérience est exceptionnelle.

Une découverte privilégiée de Bali

Je ne pourrais pas conseiller assez l’organisme Green Bike qui a permis cette expérience et un souvenir mémorable. Tout est compris dans la prestation, le trajet aller retour depuis l’hôtel, la visite guidée à vélo en petit groupe (8 max de mémoire) et même un déjeuner traditionnel en fin d’activité.

Bali Green Bike

Pas de problème pour les moins sportifs, les vélos sont électriques ! Cela est bien pratique avec les côtes du parcours ! Le gros avantage du vélo réside dans le fait que l’on peut prendre des chemins entre les rizière. Ainsi, on découvre la vie qui s’y déroule.

Un parcours riche et varié

Ce qui est intéressant avec le parcours de Green Bike est sa diversité. On démarre par une route goudronnée longeant des rizières déjà magnifiques. Ensuite, on traverse un village pour atteindre un point de vue spectaculaire : un panorama sur les rizières de Jatiluwih.

Jatiluwih

Après ce point de vue, on rejoint un chemin qui s’enfonce dans les rizières. Le parcours permet d’admirer ce lieu de bien plus près et de profiter pleinement des paysages. Nous avons même eu la chance de découvrir un temple perdu au milieu des rizières en chemin sur le conseil de notre guide. Bref, vous l’aurez compris, ces 2 heures de vélo sont un moyen exceptionnel de découvrir le cœur de Bali !

La récompense après l’effort : des spécialités de Bali

Non seulement la visite est riche en paysages mais elle est se conclut de plus par une dégustation de quelques spécialités locales ! Du jus de gingembre maison aux pousses de soja et brochettes Satay sans oublier le riz rouge de Bali, le tout servi sur une feuille de bananier, c’est tout simplement un régal !

Bali Spécialités

Finalement, une fois le déjeuner terminé, il ne reste plus qu’à rejoindre son hébergement à l’aide du taxi pris en charge par Green Bike et ainsi mettre fin à cette expérience unique.

Haarlem

Zuid-Kennemerland à vélo

Lors d’un séjour à Haarlem, aux Pays-Bas, j’ai découvert l’existence du parc national tout proche : Zuid-Kennemerland. Il n’en fallait pas moins pour que j’enfourche un vélo en direction de la côte à travers ses dunes et marais typiques.

Haarlem, point de départ

L’une des meilleures choses à faire pour cette balade est de partir de Haarlem. Si vous n’avez pas de vélo à disposition, pas de soucis, dirigez vous vers la boutique de location FietsFix Haarlem. Les propriétaires sont aimables, on remplit un questionnaire sur une tablette puis après quelques explications sur le système de verrouillage, c’est parti !

Haarlem Vélo

Les Pays-Bas étant largement pourvus de pistes cyclables, il n’y a plus qu’à se diriger sur l’une d’entre elles en direction de l’Ouest. Un conseil, longer le canal Nieuwe Gracht, traverser Kinderhuissingel et continuer en parallèle du canal jusqu’à traverser des voies ferrées. De là, redescendre vers Houtmankade et longer une nouvelle fois le canal. La route va aboutir à un chemin réservé aux vélos et piétons : Houtmanpad.

Église Overveen

On quitte la ville pour débuter cette balade en pleine nature. Il ne faut pas hésiter à lever les yeux et regarder autour de soi, l’Eglise d’Overdeen par exemple se dévoile en début de parcours. A la fin du chemin, on retrouve une route qui va nous emmener dans le parc. La meilleure solution ici est de redescendre sur Duinlustweg jusqu’au restaurant Kraantje Lek. Plusieurs choix possibles, la 1ère piste cyclable, Visscherspad, s’enfonce dans le parc en longeant la voie ferrée. L’autre piste permet de remonter vers le Nord de Zuid-Kennemerland.

Zandvoort la balnéaire

En suivant la 1ère piste, on pédale à travers une forêt qui laisse place peu à peu au sable et aux dunes précédant la ville de Zandvoort. A mi chemin, un arrêt s’impose au niveau d’un point de vue à 360 degrés sur le parc naturel. En poursuivant le même chemin, on rejoint la cité balnéaire après quelques kilomètres.

Zandvoort

C’est l’occasion de découvrir cette ville vivante et de faire une pause bien méritée sur sa plage ou dans l’un des cafés la bordant. Plusieurs foodtrucks locaux sont également disponibles avant la plage et permettent de tester des spécialités locales. En particulier, Fish And More et ses sandwichs aux crevettes sauront faire saliver vos papilles.

Fish And More

Le centre ville mérite lui aussi également un détour, notamment les rues piétonnes et commerçantes de Kerkstraat et Kerkplein. Les boutiques et les restaurants ne manquent pas dont la curiosité Febo qui permet aux clients d’acheter son snack sur un mur rempli de compartiments contenant croquettes, hot-dogs ou encore burgers !

Febo

Retour à travers Zuid-Kennemerland

Il est désormais temps de rentrer à Haarlem mais en alternant la route. Je propose ici de réaliser une boucle pour rejoindre le point de départ. On peut quitter Zandvoort en prenant la direction du Nord tout en longeant la Mer. C’est l’occasion de récupérer une piste cyclable longeant la route. Après plusieurs kilomètres de piste agréable, on atteint le parking du parc national. Depuis ce parking, des pistes permettent de finir la balade en beauté. Dans cette partie du parc, des points d’eau permettant la baignade, des points de vue ou encore des observatoires diversifient la balade. Pas de conseil particulier sur la voie à emprunter ici. J’ai pour ma part décidé de m’orienter vers Bloemendaal et de traverser la ville pour rejoindre Haarlem !

Parque Del Cubano

Baignade au Parque del Cubano

A quelques kilomètres de la jolie ville de Trinidad, le Parque Natural del Cubano réserve une belle balade aller/retour avec en bonus une baignade au cœur du parc et au pied d’une cascade…

Une escapade proche de Trinidad

Tout d’abord, l’entrée du parc se situe à 6 km de Trinidad. A la sortie de la ville en direction Cienfuegos, après 2 km, il faut emprunter un chemin de terre sur la droite. C’est l’occasion de subir quelques nids de poule bien placés pendant les quelques 4 km vous séparant du parking.

Parking El Cubano

La balade démarre au niveau d’un restaurant bien placé car nombreux sont les touristes à s’y arrêter au retour. On suit un chemin et traverse la rivière à plusieurs reprises, parfois via un pont, parfois à l’aide d’une rampe à laquelle on se tient fermement ! La forêt luxuriante entoure les promeneurs jusqu’à la récompense finale : la cascade ou Salto de Javira !

Salto de Javira

Salto de Javira, au cœur du parc El Cubano

En plus d’offrir un superbe paysage, il est possible de se baigner à cet endroit. On commence par entrer dans l’eau au niveau de la rivière en contrebas où l’on a encore pied. Ensuite, il est possible d’avancer à la nage jusqu’à ce grand bassin qui se forme au pied de la cascade. Les plus courageux iront même jusqu’à passer dans la grotte adjacente afin d’y apercevoir quelques chauves-souris. Le petit bonus : passer sous la cascade en provenant de la grotte, sensations garanties !

El Cubano

Vous l’aurez compris, le Parque Del Cubano réserve une bien belle balade et une étape nature à Cuba. Sa proximité avec la ville de Trinidad est un avantage et permet de découvrir le côté plus sauvage de l’île. En tout, la balade prend environ 2 heures, à privilégier le matin avec un déjeuner au restaurant au retour. La balade est accessible à tout niveau et est une alternative idéale en cas de manque de temps suffisant pour découvrir le bien nommé Gran Parque Natural Topes de Collantes !

Palais des Vents Jaipur

10 jours au Rajasthan

La région du Rajasthan est la plus touristique d’Inde et constitue bien souvent la 1ère approche avec ce pays. Il faut dire que ses villes colorées et ses temples monumentaux ont de quoi attirer. Je conseille ici un itinéraire riche et intense afin d’avoir un 1er aperçu des perles du Rajasthan !

Itinéraire au Rajasthan : de Jaipur à Jodhpur

Cet itinéraire est idéal pour découvrir en peu de temps les 3 principales villes du Rajasthan, à savoir Jaipur, Udaipur et Jodhpur. La plupart des voyagistes intègrent également Delhi, d’où on arrive le plus souvent et Agra, pour son fameux Taj Mahal. Je n’évoque donc pas ces villes hors du Rajasthan mais voici un article pour visiter Delhi en un jour.

Jaipur et alentours – J1 & J2 – Rajasthan

La capitale du Rajasthan regorge de multiples lieux à visiter, de son palais des vents au majestueux fort d’Amber en passant par le méconnu temple de Surya. Il y en a pour tous les goûts !

Visite d’Amber

Le fort d’Amber est une visite indispensable autour de Jaipur. Il se situe à environ 15km du cœur de la capitale. Sur la route, ne pas rater la magnifique temple de Jal Mahal, littéralement « Palais sur l’Eau ».

Jal Mahal

Revenons au Fort d’Amber, c’est l’une des plus belles forteresses du Rajasthan et l’ancienne capitale de la région. La visite vaut le détour, c’est un bijou d’architecture et la vue depuis le haut du fort est incroyable. De plus, il est possible de monter au Fort à dos d’éléphant le matin. Un conseil, optez pour la visite l’après-midi, les cars de touristes viennent surtout pour cette attraction.

Fort d'Amber

Proche d’Amber, on peut également trouver un Baori (Panna Meena ka Kund), un ancien puits tout en symétrie bien conservé. Ce dernier vous réservera quelques clichés originaux. Proche de ce Baori, le temple de Jagat Shiromani et ses belles statues mérite un coup d’œil. On peut facilement consacrer une bonne demi-journée à la visite de ces lieux à Amber.

Visite de Jaipur, la ville aux murs roses

Il faut selon moi consacrer une journée entière à la visite de la capitale. Le lieu immanquable est sans aucun doute le City Palace, situé au centre de Jaipur. Le cœur du palais est transformé en musée (textile et armes notamment) et les esplanades qui l’entourent ouvertes au public.

City Palace Jaipur

A proximité du palais, l’observatoire astronomique ou Jantar Mantar se compose d’énormes instruments de mesure. Chaque instrument a une fonctionnalité particulière et est accompagné d’un panneau. Il est également possible de prendre un guide afin de déceler les secrets du lieu et de ces appareils mystérieux.

Jantar Mantar

Maintenant, direction Hawa Mahal, le photogénique palais des vents, symbole de Jaipur. Pour le photographier de face, il faut se rendre du côté Est du palais, depuis la rue. La visite vaut également le détour et amène en haut du palais à une vue panoramique sur la ville.

Panorama Hawa Mahal

D’autres temples valent le coup d’œil (Govindji) mais il est intéressant de visiter le Bazar proche du palais des vents. Jaipur est réputée pour son artisanat (textiles, tapis, pierre, …). Il est toujours enrichissant d’observer la vie bouillonnante autour des marchés indiens.

Temple de Surya

La découverte du temple de Surya situé à une dizaine de kilomètres de Jaipur est pour moi un vrai bonus si la capitale n’a plus de secret pour vous. On quitte la foule de la ville pour s’échapper dans une vallée où sont nichés de magnifiques temples quasi abandonnés. La zone est envahie par de nombreux singes qui vous accompagneront le long de la visite. On déambule facilement plus d’une heure sur ce site, le long des bassins alimentés par une source. C’est un vrai bol d’air ! Cela permet de couper avec les klaxons incessants de la capitale et une bonne transition pour la suite du voyage.

Temple Galta

Bundi, bien plus qu’une étape – J3 – Rajasthan

A plus de 200km au Sud de Jaipur vous attend la paisible ville de Bundi aux murs bleus et au palais monumental. C’est tout simplement l’un des plus beaux souvenirs de mon voyage au Rajasthan !

Garh Palace et Taragarh Fort

Inratables, le palais et son fort surplombent la ville bleue. Cet immense monument se visite à l’aide d’un guide qui connaît l’histoire du lieu comme personne. Cela permet même d’entrer dans certaines salles normalement fermées à la visite ! Les anecdotes de notre guide, ses photos et ses conseils nous ont accompagné pendant près de deux heures dans cet immense labyrinthe.

Palais Bundi

L’architecture si particulière aux palais du Rajasthan et les peintures faites à base de pierres, turquoises et Lapis Lazuli constituent les principaux attraits du lieu. Il est dommage que ce palais, au cœur d’un conflit de succession soit laissé à l’abandon mais cela donne à la visite un côté privilégié… Comme l’impression de rentrer dans un sanctuaire. La visite se termine par le magnifique jardin des délices « Chitrasala » depuis lequel la vue de la ville est sublime.

Bundi

Vieille ville et Baori

Au pied du palais s’étend la ville de Bundi, on accède à son bazar en un quart d’heure à peine. Les rues s’animent à l’approche du marché. On déambule dans les rues aux murs bleus en découvrant un panel de métiers bien spécifiques. En effet, du marchand d’épices au coiffeur en passant par le réparateur d’instruments de musique, la vie quotidienne indienne se déploie sous nos yeux. Le quartier du bazar se compose d’un côté des bijoutiers, de l’autre du textile et enfin du marché aux fruits et légumes et ses produits locaux.

Bundi - Marché

Un peu plus loin se cache une nouvelle merveille : le puits à degrés Rani Ki Baori. Ses marches descendent jusqu’à l’eau. Sur ses murs, on peut y observer de nombreuses sculptures et quelques chauve souris perchées sur ces dernières.

Rani ki Baori

La citadelle de Chittorgarh – J4 – Rajasthan

Bundi sépare Udaipur de près de 265km, ce qui équivaut à un peu plus de 5 heures de route. L’avantage est qu’à égale distance de Bundi et Udaipur se trouve cette imposante plateforme dominant une plaine à perte de vue et sur laquelle semble s’étirer un fort tout aussi imposant que celui d’Amber : bienvenue à Chittorgarh !

Chittor, une forteresse naturelle

Les remparts de la citadelle sont construits sur les flancs de ce plateau composé de nombreux palais, baoris ou autres sanctuaires. Une fois les sept portes passées, une route fait le tour du plateau et permet l’accès aux différents sites. Parmi les lieux les plus impressionnants, Kumbha Palace duquel on peut marcher jusqu’à la tour de la Victoire magnifiquement ouvragée avant d’atteindre le bassin sacré Gaumukh Kund. Ce dernier est alimenté par une source attirant de nombreux indiens en quête de purification.

Chittorgarh

Plus loin, en reprenant la voiture, Padmini’s Palace est un élégant pavillon construit au milieu d’un bassin. Depuis ce palais, vous aurez peut être la chance d’admirer quelques singes à longues queues qui se chamaillent. Le reste de la visite peut être consacré à la découverte des ruines d’anciens palais ou puits ainsi qu’à la tour de la Renommée, tout en relief.

Padmini's Palace

De Chittorgarh, qui fait office de superbe étape sur la route, Udaipur n’est plus qu’à 2 petites heures.

Udaïpur, la Venise du Rajasthan – J5 & J6

Udaïpur est une étape incontournable lors d’un séjour au Rajasthan. Cette ville se démarque par ses lacs artificiels qui forment comme un canal entre plusieurs quartiers. On y délaisse la voiture pour monter en rickshaw travers les petites artères de la vieille ville.

Touristique mais romantique

Udaïpur est avant tout une ville où il fait bon déambuler le long des ghat du lac Pichola, de superbes restaurants et hôtels permettent d’en profiter pleinement. Un conseil : une balade en bateau au coucher du soleil sur le lac car cela permet de profiter des plus belles couleurs sur la ville. Cela offre également l’occasion de s’approcher des hôtels îles magnifiques situés au milieu du lac. Les façades du palais prennent quant à elles une couleur dorée, bref, une activité à ne pas rater !

Udaïpur

La vieille ville et ses palais

Une incontournable visite vous attend au niveau du City Palace surplombant la ville. Ce palais est notamment célèbre pour ses mosaïques en verre, la vue sur le lac Pichola est également splendide. Il faut bien compter 2 heures afin de déceler tous les secrets du palais à travers un parcours à sens unique emmenant les visiteurs de salles en salles, parfois via des cours et terrasses ombragés. Une fois la visite terminée, ne pas hésiter à parcourir les boutiques de l’esplanade Manek Chowk dont Anokhi et ses textiles créatifs.

Udaïpur - City Palace

Depuis le City Palace, la vieille ville vous tend les bras. En effet, à quelques minutes du palais se dresse Jagdish Temple et ses beaux reliefs sculptés. Entre ce temple et Chand Pole, de nombreuses boutiques et cafés se relaient. C’est le quartier le plus touristique de la ville qui vaut le coup d’œil rien que pour une promenade le long des havelis blanches.

Udaïpur - Vieille Ville

Si votre séjour le permet, le Nord de la ville peut être un bon point d’attache. Effectivement, les jardins de Sahelion-ki-Bari ou encore le vue depuis Moti Magri valent le détour.

La forteresse méconnue de Kumbhalgarh – J7 – Rajasthan

A seulement 2 heures et demie de route d’Udaïpur s’étend une nouvelle forteresse qui paraît encore plus imposante que celles d’Amber ou de Chittor : Kumbhalgarh !

A travers les Arrawali

Pour atteindre ce nouveau fort, il faut avoir le cœur bien accroché. En effet, on quitte les plaines arides monotones et une route de montagne avec quelques lacets s’en suit. C’est l’occasion d’admirer de nouveaux paysages associés à la principale chaîne de montagnes de la région : les Arrawali !

Rajasthan - Arawallis

En dehors des circuits touristiques habituels, la forteresse de Kumbhalgarh est la seconde plus grande du Rajasthan. Ses murailles s’étirent sur 30 km, la vue sur la chaîne de montagnes est à couper le souffle. Depuis la porte où se trouve le guichet, Ram Pol, un chemin monte petit à petit pour rejoindre la citadelle. Le palais en son sommet est un véritable labyrinthe de pièces vides mais la vue est toujours aussi impressionnante.

Kumbhalgarh

Les temples Jaïn de Ranakpur – J8 – Rajasthan

Ranakpur est à seulement 30km de Kumbhalgarh mais là aussi, il faut emprunter une route de montagne et quelques tournants. On retrouve alors des touristes à l’entrée de ces temples, souvent placés comme une étape entre Udaïpur et Jodhpur.

Ranakpur

Niché au creux de collines verdoyantes, ces temples dont le principal, celui d’Adinath, abritent de véritables merveilles architecturales. On croirait certaines colonnes ou façades taillées telle une dentelle. La blancheur du lieu contraste avec les collines environnantes et donnent à ce lieu une dimension sacrée. La réalisation de la décoration toute en sculpture du temple fait de ce dernier l’une des plus belles constructions Jaïn. Le marbre est travaillé tel l’ivoire, des détails apparaissent plus on avance dans la visite, faisable avec un audioguide.

Jodhpur, dernière étape au Rajasthan – J9 & J10

Depuis la petite cité de Ranakpur, il faut compter 3 heures de route avant d’arriver aux abords de Jodhpur. Entre la ville bleue de Bhramanpuri à ses pieds, le bazar et son célèbre fort de Mehrangarh, cette ville est un bon condensé de l’Inde avant de repartir.

Mehrangarh, la citadelle du Soleil

Cette citadelle, propriété du maharaja de Jodhpur est juchée en hauteur de la ville. Elle constitue d’ailleurs l’un des plus imposants forts du Rajasthan. Comme toutes les autres forteresses de la région, d’innombrables pièces, cours et terrasses s’enchaînent pendant près de 3 heures d’une visite historique faisable avec un audioguide. Outre le musée, il est possible de longer le chemin de ronde pour découvrir la ville d’en haut et notamment Bhramanpuri et ses murs bleus. On se croit transporter à Bundi !

Jodhpur

Sardar Bazar

Le bazar de Jodhpur s’étire autour de la place de l’horloge. C’est un endroit idéal pour capter la vie d’un marché indien, les grosses voitures ne pouvant pas y pénétrer. On parcourt ainsi plus facilement qu’ailleurs les étals au niveau de cette large esplanade. Cette dernière est dominée par une horloge monumental, Clock Tower. Cette tour est devenue un symbole de la ville. Autour de cette place, les petites ruelles regorgent d’autres marchands dont certains sauront j’en suis sûr vous réserver quelques surprises avant un retour au pays !

Sardar Bazar

Ainsi s’achève ce voyage au Rajasthan ! 10 jours, c’est court mais cela permet d’avoir un superbe premier aperçu du pays. De ses imposantes forteresses à ses palais somptueux en passant par ses marchés plein de vie et de couleurs, cette destination vous réserve de superbes souvenirs.

Hjörleifshöfði

Islande – Balade à Hjörleifshöfði

En venant de Vík, difficile de rater ce grand monument de pierre qu’est Hjörleifshöfði (je vous souhaite bon courage pour la prononciation). Hors des guides touristiques, seuls quelques curieux s’y aventurent pour découvrir ses richesses insoupçonnées…

A moins de 14 kilomètres du village de Vík, un panneau indique sur la droite l’accès à ce fameux roc parsemé de vert. S’en suit alors une piste et quelques nids-de-poule pendant moins de 10 minutes avant d’arriver au « parking ». La balade à Hjörleifshöfði peut alors commencer !

Cette boucle d’une heure et demie démarre avec quelques panneaux touristiques expliquant l’histoire du lieu. On grimpe ensuite sur la colline progressivement au milieu des moutons pour atteindre le point culminant du rocher.

Islande - Balade à Hjörleifshöfði -  Panorama

Une fois arrivé au sommet de Hjörleifshöfði, la vue à 360 degrés permettant d’observer le paysage islandais est grandiose. En cas de temps dégagé, les fameux Reynisdrangar, ces piliers rocheux découpant la mer près de Vik peuvent être aperçus facilement.

Les courageux arrivant en haut pourront également découvrir un tumulus ainsi que la tombe du (fameux) Hjörleifur. Ce viking norvégien serait le deuxième colon à s’être installé en Islande ! Il a d’ailleurs donné son nom à la colline.

Islande - Balade à Hjörleifshöfði - Tumulus
Hjörleifshöfði - Guestbook

Le petit plus à cet endroit est un livre d’or bien protégé permettant aux aventuriers d’un jour d’y inscrire un mot ! Sinon, la descente est ensuite elle assez facile et fait passer les promeneurs du côté des ruines d’anciennes fermes. On atteint le parking et la fin de cette balade à Hjörleifshöfði à travers une plage de sable noir.

BONUS : en continuant la route vers la mer depuis le parking de la balade, on peut accéder à une grotte plutôt originale ! Hjörleifshöfði Cave porte également un autre surnom lié à la silhouette visible depuis l’intérieur, je vous laisse deviner (et que la force soit avec vous 😉 !

Hjörleifshöfði - Grotte

Ladakh – Trek de Spituk à Rumbak

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Un voyage en Inde sans un détour par un trek au Ladakh aurait été bien dommage étant donné le nombre de retours positifs reçus concernant cette région bien connue des randonneurs.

Sur nos 2 semaines en Inde, nous avons cherché à réaliser un « petit » trek qui nous permette de découvrir la région. Le planning était serré et nous voulions partir à l’aventure quelques jours seulement. Des expatriés français vivant en Inde et ayant réalisé un trek d’une dizaine de jours nous ont conseillé l’agence Dreamland. C’est donc vers eux que nous nous sommes dirigés.

A distance, l’agence est très réactive et répond efficacement aux différentes questions (le site contient déjà beaucoup d’infos pratiques utiles). Il faut savoir qu’une dizaine de treks sont disponibles via cette agence. Il y en a pour tous les goûts, durées (de 4 jours à plus de 2 semaines) et niveaux.

Nous avons opté pour le plus petit trek disponible. Effectivement, celui-ci ne dure que 4 jours (de Spituk à Matho) en passant par la vallée de Rumbak. Au programme, randonnée dans la vallée puis en montagne et nuits en tente au milieu de la nature. Si tout va bien, passage d’un col à 4800 mètres d’altitude ! Le tout accompagné d’un guide, d’un « cook » et d’un « poney man », c’est parti !

JOUR 1 – De Spituk à Zingchen, Adaptation, altitude max : 3360m

Toute l’équipe du trek vient nous récupérer dans notre guesthouse (réservée par l’agence) avec une camionnette au matin, direction Spituk à 30 minutes. Rencontre avec le guide et le « cook » qui nous accompagnent ces 4 prochains jours. Sur le chemin, notre guide nous demande si l’on désire commencer par un trajet d’adaptation. Nous avons le « malheur » de dire oui, ce qui nous conduit à une bonne heure et demie de randonnée sur route avec peu de diversité de paysage :

Route Ladakh

Heureusement, les paysages commencent ensuite à changer à l’entrée du parc national de Hemis. Nous poursuivons dans la vallée et faisons notre pause déjeuner (fourni par Dreamland) dans le « restaurant » du coin !

Ladakh Restaurant

Nous suivons ensuite la rivière jusqu’à notre 1ère étape, le campement de Zingchen où nous retrouvons notre tente déjà montée ! Il est utile d’indiquer que les jours de trek commencent tôt dans la matinée et se finissent donc tôt, en début d’après-midi. Il est nécessaire de prévoir de quoi s’occuper si jamais vous êtes seul dans le campement comme ça nous est arrivé une nuit !

Campement Ladakh

JOUR 2 – Vallée de Rumbak, altitude max : 4200m

Le lendemain, après le thé matinal et la bassine d’eau chaude pour se débarbouiller, nous découvrons notre « poney-man » et ses 7 braves bêtes. Ces mules portent nos sacs, les tentes et tout le matériel du cook. Cette 2ème journée est assez magique, nous quittons le Ladakh aride et suivons la vallée. L’ascension débute réellement et la paysage se fait plus montagneux, tout en gardant une touche de verdure le long de la rivière que nous suivons jusqu’à Rumbak. Ce petit village isolé à pratiquement 4000 mètres d’altitude est peuplé d’une quarantaine d’habitants seulement. On croit ce village sorti d’un paysage tibétain.

Rumbak Ladakh

Le temps de prendre quelques photos et de déjeuner (une patate, un œuf, du chocolat et un petit jus) et c’est reparti. L’objectif est un camp situé à 4200 mètres d’altitude depuis lequel nous distinguons le col de Stok La. Ce dernier est situé 600 mètres plus haut.

JOUR 3 – VERS STOK LA… OU PAS

La nuit est compliquée, nous ne dormons que quelques heures à cause de l’altitude nous comprimant le crâne et de nos voisins chinois du soir complètement irrespectueux de nous comme de la nature (cigarettes et canette de bières balancées, discussions incessantes malgré notre intervention et celle de notre guide). Il paraît compliqué pour nous de réaliser les 6 heures de trek les plus difficiles restantes. Nous en parlons alors au guide qui décide qu’il est préférable de redescendre doucement jusqu’au 1er campement. Nous sommes déçus mais rassurés de savoir que le paysage n’est pas différent de l’autre côté du col sur ce trek au Ladakh.

ladakh_stok_la

Au final, aucun regret ! En effet, nous avons eu droit à cette 3ème journée de trek tranquille pour redescendre jusqu’à Zingchen. En chemin, nous avons évoqué vouloir visiter les temples Bouddhistes de la région et nous avons été agréablement surpris par la proposition de notre guide de passer la 4ème journée à visiter ces derniers. Cela nous a permis de passer un superbe dernier jour de trek au Ladakh.

JOUR 4 – LADAKH, TERRE BOUDDHISTE

Notre guide ayant prévenu l’agence, une voiture était prête le matin pour nous ramener sur Leh. Après un arrêt chez Dreamland, le temps de nous trouver un taxi (pris en charge), direction les temples ! Je consacre un article complet à ce sujet que vous pouvez retrouver ici : Ladakh, Terre Bouddhiste

Ladakh, terre Bouddhiste

Le Ladakh est avant tout réputé pour ses treks. Il est vrai que cette région est propice à ce genre d’activité, surtout au départ de sa capitale : Leh. Différents types de niveaux sont proposés en fonction de vos envies, de votre aptitude ou encore de l’altitude à laquelle vous désirez aller.

Notre trek nous a porté jusqu’à 4200 mètres en 4 jours, le but était d’atteindre un col à 4800 mètres le dernier jour mais l’altitude nous ayant comprimé le crâne toute la dernière nuit, nous avons préféré redescendre. D’abord dépités, nous avons vite été ravis par cette dernière journée. En effet, notre guide nous a proposé à la place de nous faire visiter plusieurs temples bouddhistes, hauts lieux du Ladakh. Pour retrouver le récapitulatif du trek de 4 jours c’est ici. Pour les temples, vous êtes au bon endroit !

En route pour les temples du Ladakh

Après un retour à Leh où nous déposons nos sacs, l’agence nous appelle un taxi pris en charge. Nous partons alors avec notre guide en direction du plus grand monastère du Ladakh : Hemis. Cet écrin en plein cœur de la montagne est facilement accessible, à environ 1h de Leh en voiture. La route jusqu’à ce temple est également un beau moyen de découvrir la région. Beaucoup de touristes vont même jusqu’à louer des motos afin d’en profiter un maximum. Eh oui, c’est l’une des rares régions où conduire en Inde est possible pour un touriste !

Hemis - Ladakh

La découverte de ce magnifique temple est magique, nous nous croyons transporté au Tibet l’espace d’un instant. Petit conseil cependant, si vous désirez visiter l’intérieur du musée ainsi que du temple, évitez les horaires du déjeuner (grosso modo évitez 12h-13H30). Et oui, les bonzes partent manger, il faudra donc les attendre afin de pouvoir pénétrer dans ces lieux !

Ensuite, nous reprenons la route vers Leh avec plusieurs arrêts prévus au programme. Le 1er, à environ 30 minutes et qui nous avait tapé dans l’œil à l’aller, c’est le monastère de Thiksey construit au sommet d’une colline dominant la vallée de l’Indus. Superbe visite, nous déambulons dans un premier temps à l’extérieur, nous imprégnant des couleurs, de l’architecture et de la vue sur toute la vallée. Puis nous passons dans une succession de superbes pièces contenant de nombreux textes bouddhistes. Des salles de prière s’en suivent où nous avons même la chance d’entendre une prière. Pour couronner le tout, la statue dorée d’un Bouddha de 15 mètres de haut vaut le détour !

Golden Bouddha - Ladakh

Bonze en stop !

En route pour la dernière étape de notre périple, nous croisons un bonze faisant du stop sur la route ! Quelques minutes plus tard, nous voilà avec lui dans la voiture ! Nous le déposons un peu plus loin, au niveau de Shey Palace, un beau palais situé sur une petite colline (avec une superbe vue sur la vallée). Il contient en son sommet un petit temple construit autour d’une statue de Bouddha.

Shey Palace - Ladakh

Nous retournons ensuite à Leh où nous faisons nos adieux à notre guide de l’agence Dreamland après avoir échangés quelques numéros. Qui sait, peut-être reviendrons nous de nouveau un jour gravir d’autres versants de ce Ladakh mystique ?

Visiter Delhi en 1 jour

Delhi n’est pas la ville la plus touristique d’Inde mais elle mérite un saut lors d’une escale. On peut également l’imaginer en tant qu’étape dans un circuit axé sur le Nord du pays. Outre la « proximité » avec Agra et son Taj Mahal (compter 4 heures), elle regorge de quartiers intéressants à découvrir.

New Delhi

Venant d’Agra, nous avons demandé à notre chauffeur de s’arrêter sur la route à l’entrée de Delhi. En effet, l’un des plus beaux temples hindou de la ville, Akshardham nous tentait. Pas de chance, nous sommes lundi, jour de fermeture ! Une photo de l’extérieur et nous voilà repartis vers un monument symbolique de Delhi et de l’Inde en général. Effectivement, un véritable arc de triomphe à l’indienne apparaît devant nos yeux : India Gate.

India Gate - Delhi

Ce monument est situé au bout de la fameuse avenue Rajpath Marg qui mène jusqu’au palais présidentiel 2 km plus loin. Au passage, le palais impressionne même notre guide, pourtant natif de Delhi. Nous notons déjà un véritable contraste entre le Delhi populaire ‘Old Delhi’ par lequel nous sommes passés le matin. En effet, New Delhi est tout en symétrie, monuments et palais longeant de grandes avenues entretenues.

Delhi - Rajpath Marg

Humayun’s Tumb, vrai bol d’air

Maintenant, nous mettons le cap sur le lieu qui fait que Delhi mérite au moins un arrêt : le site de la tombe d’Humayun. Ce lieu permet véritablement de respirer à l’écart de la ville et de ses klaxons incessants. Le site est composé de plusieurs mausolées dont le plus connu et magnifique Humayun’s Tumb. C’est la promesse d’une jolie balade entre nature et monuments. Delhi étant peu touristique, l’endroit n’est pas bondé et on peut rendre le temps de tout visiter sans problème et de prendre de belles photos sans faire la queue comme les vaillants touristes du Taj.

Delhi - Humayun

A noter que nous n’avons pas vraiment pu en faire plus en une journée (le trafic étant très très dense, il faut compter beaucoup de temps entre chaque lieu). Avec une journée supplémentaire, il y tout de même quelques monuments que nous aurions très bien pu visiter. Je pense au temple du lotus (nous l’avons aperçu au loin, un temple à l’architecture contemporaine originale). Il y a également Qutab Minar ou encore le fort rouge pour ceux qui n’auraient pas le temps de faire un saut à Agra. Une balade dans le quartier populaire est toujours un choc mais nous avons gardé cela pour Chennai, plus tard lors de notre voyage.

Telunas Villas

Télunas : Un Petit Bout de paradis proche de Singapour

Le trajet

Et Oui ! Trouver un havre de paix à quelques heures de Singapour, c’est possible ! Pour se faire, il faudra prendre un ferry depuis Harbourfront en direction de Sekupang, sur l’île indonésienne de Batam. Attention, qui dit ferry international Singapour/Indonésie dit contrôle du passeport ! Penser à bien prévoir quelques minutes d’avance sur le départ du ferry. La durée de ce 1er trajet sympathique dure environ 45 minute et longe la côte Sud de Singapour. Petit à petit, on s’éloigne de la rive jusqu’à naviguer entre les énormes paquebots de marchandise toujours impressionnants. Télunas se rapproche…

Way to Telunas Island

Petit conseil, gardez vos sacs avec vous pendant le trajet, cela vous évitera de vous battre avec les agents du port de Batam. Sinon, il faudra les récupérer contre un pourboire et donc avoir la monnaie du pays !

Maintenant, vous pouvez vous dire que vous avez fait le plus dur. En effet, le personnel de Telunas vous attend à la sortie du terminal international et vous chouchoutera jusqu’à votre retour au même endroit. La 2ème partie du trajet se résume au changement de terminal, à l’embarcation en « pirogue motorisée » puis au voyage d’une heure et demie vers l’île tant attendue.

Le voyage est plutôt monotone mais donne un bon aperçu de cette région et de ses nombreuses îles. D’ailleurs, la plupart comportent un petit village sur pilotis visible depuis le bateau. Petit à petit, Singapour disparaît de l’arrière-plan.

Bye Singapore

L’Île de Télunas

Telle une photo de carte postale, Télunas se rapproche doucement. Après quelques photos inratables, nous mettons le pied sur l’île et rejoignons la grande salle afin de déjeuner. La pièce est surélevée et permet d’avoir un bel aperçu du lieu dans lequel on a hâte de gambader.

L’île se compose de 15 maisons sur pilotis, chaque maison contient une chambre avec vue, une salle de bain et même une mezzanine contenant lits simples en cas de voyage en famille. Au-delà des maisons, on trouve une belle petite plage de sable fin (nettoyée quotidiennement), une piscine à débordement et un accès à des activités.

Telunas from the inside

Une navette fait le trajet plusieurs fois par jour entre l’île et le resort en face qui contient des terrains. Le choix se fait entre badminton, volley ou encore des pontons permettant de sauter dans l’eau à plusieurs mètres de hauteur. Après, le staff de Télunas organise sur l’île même une activité différente chaque jour. Nous avons eu droit à la visite d’un village de pêcheur proche et plus particulièrement de son école. Autre activité : un mini trek sur l’île d’en face ou des parcours et jeux organisés par le personnel. A noter que le personnel s’occupe également de créer des activités pour les enfants.

Sugi School

De plus, vous avez la possibilité de faire du canoë ou du paddle tout autour de l’île. Un chemin appelé « Nature Trail » a été tracé faisant le tour de l’île en moins d’une heure. (attention aux bébêtes de style Comodos ou varans tout de même, nous n’en avons croisé qu’un mais ça refroidit pas mal !). Pour les moins aventuriers, le fait de flâner entre plage et piscine, voire de commander un massage est également envisageable.

Telunas Nature Trail

Bilan

En conclusion, pour une évasion le temps d’un ou de quelques jours à proximité de Singapour, Telunas est idéal. Les 15 pilotis étaient complets lors de notre voyage (avec quelques enfants) mais nous avons quand même pu nous reposer. Le personnel veille à ce qu’on ne se sente pas lésé par rapport aux familles. Il est difficile de trouver un tel lieu si proche de Singapour, à l’écart des énormes resorts ultra touristiques et des boulettes de pétrole des plages environnant directement la ville. Pour cela, il faudra tout de même y mettre le prix (le repas et le transport valent autant qu’une nuit, comptez 360€ en pleine saison tout compris pour 2).